Un homme vient de quitter son village natal et s’apprête à rentrer dans une nouvelle ville pour s’y installer. Il aperçoit une vieille femme sur un banc. Il lui demande :
– « comment sont les gens dans cette ville ? »
Elle lui répond : « Et comment sont les gens dans ton village ? »
– Il dit : « Envieux, égoïstes, mesquins, peu intelligents »
Elle répond : « Malheureusement les gens dans cette ville sont pareils »
2 jours plus tard, un autre homme passe et lui pose la même question :
Elle lui demande: « Comment sont les gens dans ton village ? »
– Il dit avec le sourire : « Généreux, ouverts, intelligents »
Et la vieille dame de répondre : « Et bien les gens sont pareils dans cette ville »
Nous fuyons parfois un lieu en espérant trouver le Bonheur ailleurs mais en réalité c’est nous-même que nous fuyons et notre difficulté à vivre en harmonie dans notre environnement.
Très souvent, ces difficultés viennent de notre incapacité à vivre au présent : nous teintons notre expérience actuelle du filtre de nos expériences passées qui ont parfois pu être douloureuses (de rejet par exemple) ce qui nous empêche de nous ouvrir naturellement aux autres. Nous anticipons également fréquemment le futur en faisant des hypothèses sans fondement : « cette personne m’a l’air peu ouverte à la discussion, je ne vais pas lui parler ».
Dans la « présence » de la Pleine Conscience, rien ne nous empêche d’aller vers l’autre, avec simplicité et bienveillance. La rencontre est alors facile, fluide et nous développons un sentiment de « fraternité » qui enrichit singulièrement nos expériences humaines.
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